Ou la Grande Traversée VTT du Pays Basque - Saint Jean Pied de Port à Hendaye
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J1 : Saint Jean Pied de Port - Bidarray
Après plusieurs mois de préparation logistique et beaucoup moins de préparation physique nous y sommes.
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Le rendez vous est fixé à 8h sur le parking de la piscine de Pau pour charger les vélos dans la remorque de Pascal et partir avec un seul véhicule 9 places en direction de Saint Jean Pied de Port (Donibane Garazi en VO) où nous retrouverons Marc, déjà en vacances dans le joli village de Sare pour la semaine.
Le plan est d'effectué la traversée du Pays Basque (Euskal Herria) en 3 jours à VTT depuis Saint Jean Pied de Port jusqu'à Hendaye en suivant le tracé officiel de la Grande Traversée à VTT du Pays Basque. Ce tracé dure généralement 6 jours au départ de Saint Palais et parcourt quasiment en intégralité la Basse Navarre jusqu'au fond des Aldudes avant de se diriger vers l'Océan.Nous allons donc shunter la partie qui relie Saint Jean Pied de Port à Saint Etienne de Baïgorry en passant par Urepel et le pays Quint.
Premiers coups de pédales à travers Saint Jean Pied de Port où nous nous arrêtons rapidement pour acheter un sandwich. Guillaume et son GPS prennent le lead de la caravane après une première erreur d'aiguillage de Pascal dans les rues de Garazi (ça commence bien...!).
Nous voilà sous un ciel bien menaçant avec nos sac à dos déjà enrubannés dans leur cape de pluie car, même si non affaires sont dans des sacs étanches à l'intérieur des sacs à dos, au pays basque on n'est jamais trop prudents... La pluie ne tarde pas à nous rattraper mais au moins le départ fictif aura été effectué "à sec".
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Le départ réel quant à lui est donné après la courte traversée de la RD918 par les premières pentes "basques". Comprendre que si la majorité des coureurs cyclistes professionnels espagnols s'appellent Iñaki ou Peio et sont de forts grimpeurs, il ne s'agit en aucun cas d'une farce du destin mais bien de mollets forgés au feu des routes de montagnes basques.
Ca grimpe sec voire très sec et les dérailleurs jouent déjà leur partition favorite tout à gauche de la portée. Sauf pour Guillaume qui aurait du changer la chaine ET la cassette de sa monture avant ces 3 jours. Pour lui ce sera donc salade de grosses cuisses assaisonnée aux mollets qui piquent. Heureusement le solide était parti effectuer une "petite" traversée des Alpes de Barcelonnette à Zermatt à pied le mois précédent en autonomie.
A la mélodie de nos chaines, viennent s'ajouter les chants polyphoniques (pays basque oblige) de nos souffles déjà courts. Le rythme des gouttes de pluies sur nos GoreTex achèvent la partition de la playlist qui nous accompagne jusqu'au sommet du Jara. A la sortie de la forêt, le vent, en bon soloïste, parachève l'oeuvre symphonique.
C'est donc bien entamés, un peu trempés et légèrement secoués que nous arrivons sous les antennes pour nous mettre à l'abri des bourrasques. On attend les derniers en mangeant une barre et une fois le groupe rassemblé on ne s'attarde pas pour profiter du paysage qui de toute façon n'est pas décidé à se montrer.
Dès les premiers hectomètres de descente on se retrouve crépis de terre rougeâtre mais le ciel décide de s'éclaircir pile à ce moment là pour nous permettre de profiter un peu de la vue sur les crêtes d'Iparla. Personnellement je n'ai pas changé les pneus "été" du VTT (non non ce n'est pas une blague) et je ne suis pas en confiance pour cette première descente. Ce sera donc un peu difficilement et sans grand plaisir que j'atteindrai le village de Saint Martin d'Arossa. On se pose sur un banc près de la Poste pour un sandwich amplement mérité. C'est l'occasion de faire le premier bilan et de parler un peu matos de chacun en vérifiant la pression des pneus (oups!) et si les VTTs ont bien passé ce premier test.
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On profite de quelques rayons de soleil pour repartir en direction du Larla, deuxième ascension majeure de la journée. Ca démarre par une route presque facile puis la route devient piste et le temps redevient franchement maussade puis clairement mauvais. De grosses averses et une piste empierrée à plus de 15% de pente, les calories du sandwich sont vite éliminées.
On zigzague un peu, on descend, on remonte et au prix d'un petit poussage tellement c'est raide on arrive au col d'Harotzaeneko Borda. La piste devient un joli single à flan sous le Larla ancienne montagne réputée pour ses mines. Malheureusement les cailloux sont nombreux et rendent le sentier difficilement roulable. Allez encore un peu de poussage puis une courte descente nous ramène sur une piste qui nous permet de contourner le sommet et d'entamer l'immense descente par une piste bétonnée avec de profonds dévers d'eau.
L'attention reste de mise. Une fois cette piste quittée, Gabi s'arrête pour constater que son pneu est complètement à plat. Premier incident mécanique : crevaison. Changement de chambre à air et Gabi remonte sa roue. Paf, deuxième incident mécanique, la clavette de son axe de roue qui casse net au moment de l'ultime serrage. Aie ça c'est nettement plus embêtant... Fort heureusement grâce au Leatherman de Guillaume l'axe sera serré à la pince permettant à Gabi de poursuivre l'aventure.

Encore quelques traversées de barrière, de ruisseaux et de remontées dans les fougères à travers la forêt basque et nous voilà au col d'Irinate sur la crête qui descend du Larla, en vue de Bidarray. Reste la dernière partie de la descente annoncée comme la partie la plus technique. Avec toute l'eau qu'il est tombé cela risque d'être technique. Effectivement certains auront la joie de goûter à la fougère basque à plusieurs reprises. Finalement nous retrouvons le bitume et une dernière ascension encore une fois très raide sous le centre village de Bidarray.
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On repère le restaurant du soir puis nous nous dirigeons vers le gîte Aire Zabal où nous passerons la nuit. On nous prête gentiment un tuyau pour rincer les bécanes, et une fois pris possession des dortoirs nous prenons une douche chaude fort appréciée.Direction ensuite le bar/restaurant Barberaenea pour la deuxième thématique de ce séjour : la gastronomie! Emincées de morues à la crème d'ail, Irouléguy et Patxaran pour la digestion nous voilà prêts pour regagner nos pénates.
J2 : Bidarray - Sare
Comme la veille, la météo s'annonce encore incertaine. Mais selon les prévisions, après les grosses averses matinales, le beau temps devrait finalement s'installer, nous promettant une étape moins humide que la précédente.
Nous attendons donc que le ciel cesse de se déverser sur les collines basques (ahaha, "les collines"...) en buvant des cafés et en préparant soigneusement nos sacs au gîte Aire Zabal.
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Nous savons qu'une longue montée quasi ininterrompue nous attend jusqu'au col de Mehatze, depuis le bas de la vallée. Environ 700 m de D+ sur 8,3 km, soit une pente moyenne de 8 %. La seconde moitié de l'ascension affiche un sérieux 11 % sur 4 km. Autant dire qu'une fois au col de Mehatze, nous aurons bien entamé nos réserves d'énergie, et il faudra bien gérer notre apport calorique pour finir l'étape sans risquer l'hypoglycémie.
En scrutant la trace la veille avec Guillaume près du feu du restaurant, j'ai remarqué que nous passions juste par le col des Veaux. Ce nom a fait "tilt" dans ma tête, et surtout, mon estomac s'est souvenu que, lors de vacances en famille en 2020, nous avions dégusté les spécialités locales à la venta Burkaïtz, située juste en contrebas de la borne frontière. Ah, voilà une option intéressante : une pause gourmande dans une venta après une matinée d'effort, avant d'attaquer le deuxième tronçon, plus roulant, de la journée. Je propose rapidement l'idée au groupe, qui accepte sans tarder, feu "berdea" !
Nous commençons par une transition entre le haut de Bidarray, où nous avons dormi, et le pont d'Enfer (combien y a-t-il de ponts d'Enfer dans les Pyrénées ?), qui enjambe le Bastan avant de s'engager dans le vif du sujet. Le ciel est toujours bien gris, et les Gore-Tex restent de mise pour ces premiers kilomètres. La route s'élève d'abord abruptement, puis de manière plus régulière jusqu'à une ferme, où nous apercevons les pentes du Zerkanbide et un joli torrent gonflé par les pluies des jours précédents, dévalant depuis plusieurs sources à la frontière. Nous descendons quelques dizaines de mètres pour atteindre la dernière ferme avant de quitter la route et d'emprunter une piste en sous-bois, où des pottoks se régalent de châtaignes.
Nous entamons alors la deuxième partie sur une piste en béton, signe que les pourcentages sont sévères. Le soleil fait enfin son apparition, et les bas-côtés, gorgés d'eau, ajoutent un charme particulier au paysage. Nous observons des vautours perchés sur les rochers juste au-dessus de nous, étendant leurs ailes pour les sécher. La vitesse moyenne n’est pas spectaculaire, mais qu’importe : nous profitons des paysages typiquement basques de l'Artzamendi (qui nous surplombe. Nous sommes au milieu des landes et des fougères, entourés de pottoks et de quelques vaches, dont on ne sait si elles sont domestiques ou sauvages (Betizu/Betizuak en basque).
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Finalement, nous atteignons les cromlechs du col de Mehatze, où nous rejoignons le GR10. Nous poursuivons jusqu'au col des Veaux en suivant le GR10, sauf Fabrice, qui a suivi la route trop longtemps et doit suer un peu pour nous rattraper. Le GR n’est pas vraiment adapté aux VTT, et la technicité de certains passages, bien que courts, nous oblige à mettre pied à terre (sauf Gabi, le trialiste !).
Au col des Veaux, je retrouve les panneaux indiquant la venta côté espagnol. La descente est raide et laisse présager une reprise du pédalage difficile, mais peu importe, pour l’instant, tout ce qui nous motive, c’est la fameuse Txuletta (ou Txuletton). Ce mets délicat consiste à griller au feu de bois une côte de bœuf, découpée selon la taille de la tablée et servie dans un grand plat, où chacun peut se servir.
Nous entrons dans la salle à la décoration rustique mais suffisamment chauffée par le soleil à travers les grandes baies vitrées pour nous permettre d'enlever nos vestes. Nous sommes mouillés, les jambes sales, mais personne ne semble dérangé par notre apparence quelque peu singulière. Nous scrutons le menu avec envie et décidons de commander une bouteille de Txakoli, ce fameux vin blanc basque, frais et légèrement pétillant, servi en petites doses, versé en hauteur dans de petits verres pour en faire mousser la surface et en exalter toute la fraîcheur. Fernando s’en charge avec brio.
Comme si le VTT ne suffisait pas nous décidons de nous ouvrir l'appétit avec quelques entrées à partager : une omelette aux cèpes, des asperges, des truitelles au jambon, un boudin noir.
Le partage permet de limiter les portions et c'est l'appétit bien ouvert que nous poursuivons nos agapes par le plat de résistance : trois Txulettas pour sept personnes, soit environ 4,5 kg de côte de bœuf, servies avec leurs frites et piquillos. Nous nous régalons. Je lis dans les regards que le menu, le lieu et le paysage rendent ce voyage en terres basques encore plus immersif.
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Je savoure autant la nourriture que les sourires et les éclats de rire des convives, et je me dis que notre petit projet de raid VTT avec Guillaume a atteint son but : rassembler quelques adhérents aussi motivés par le défi sportif que par l’envie de partager un moment convivial. Quoi de mieux pour accompagner ce festin que deux bouteilles de vin rouge espagnol, parfaitement choisies.
Guillaume, habituellement toujours en tête dans les côtes routières, semble cette fois caler devant les côtes bovines... Étrange ! Fabrice, Pascal et Marc, eux, semblent en terrain connu (l’expérience sans doute).
Gâteau basque, café et Patxaran (Marc tentera même une coupe Colonel) pour conclure ce frichti et nous voilà prêts à repartir après 2h30 de pause déjeuner.
La route grimpe raide (on doit être autour des 20 %), et nos VTT zigzaguent sur les premiers hectomètres, mais nous regagnons sans trop de peine (moins que prévu) le col des Veaux, où nous avions quitté notre trace GPS. Nous continuons vers l'ouest pour rejoindre les crêtes du Bizkailuze (souvent appelées Gorospil), un passage réputé pour sa beauté. Le soleil brille, et une fois le col du Gorospil atteint (Gorospil Lepoa), nous apercevons l'océan, la Rhune et la plaine de Sare, notre objectif final du jour.
Nous chevauchons les crêtes au milieu des troupeaux sur une herbe d’un vert tendre, comme suspendus dans le ciel. Le single est roulant et ludique, un moment tout simplement magique.
Nous atteignons facilement le col de Zuharreta (Zuharretako Lepoa), remontons au col des Trois Croix, puis suivons un single très roulant et fun à flanc de l’Errebi. Nous gagnons la chapelle d'Arantza (Arrantzako Kapera) avant de rejoindre Ainhoa par une piste (presque) interdite aux véhicules à moteur. Nous traversons Ainhoa, où les rugbymen, en pleine forme en cette fin d’après-midi, animent l’ambiance près du club-house.
La suite est plus classique, avec des pistes de cross-country et quelques passages techniques et glissants, mais nous atteignons rapidement Sare, où une dernière montée nous conduit à notre second gîte.
La soirée, dans le seul restaurant ouvert et semi-gastronomique du centre du village, sera plus tranquille, bien que le repas soit excellent.
Aujourd'hui nous avons tous vécu un grand moment. Je pense que nous ne le savons pas vraiment encore mais quand un jour on nous demanderas nos plus beaux souvenirs en VTT celui ressortira forcément pour ma part.
Un Patxaran, du chamois butter, et au lit.
J3 : Sare - Hendaye
Dernier jour de notre triptyque à VTT en terres basques.
Aujourd'hui, on se réveille après une très bonne nuit, et comme prévu, le ciel est d'un grand bleu. L'air est frais, mais nous savons que le mercure va grimper progressivement et que l'arrivée sur la grande plage d'Hendaye promet d'être incroyable après le vent, la pluie et la boue des premiers jours.
Sans comparaison possible, cela donne un petit aperçu de ce que doivent vivre les HRPistes ou les GR10istes, qui eux, connaissent un bonheur décuplé après des semaines d'itinérance.
Après un petit déjeuner sans grand intérêt gustatif, nous voilà en route sur le GR10 à la sortie de Sare. On roule sur un beau chemin pavé, mais celui-ci s'avère rapidement plus adapté aux randonneurs qu'aux VTTistes. Quelques marches nous obligent à pousser/porter nos vélos, en raison de notre fraîcheur toute relative après trois jours d'effort et d'un échauffement encore inexistant.
Nous suivons ensuite une petite route qui nous mène vers un single sur la face Est de la Rhune. De là, nous pouvons observer les équipements du train à crémaillère quelques centaines de mètres au-dessus de nous. Le single devient technique, très profondément creusé, et les ronces qui pendouillent en cette fin d'été s'avèrent bien gênantes. On pédale un peu, mais on pousse pas mal.
Ça grimpe fort, ça descend, on traverse des ruisseaux, et notre vitesse moyenne n'est pas très bonne. Pour couronner le tout, la météo a changé : le ciel est maintenant bien nuageux et le vent souffle assez fortement. Bref, cette étape ne sera pas non plus une promenade de santé. Heureusement, il y a de jolis moments sous les bois, avec des arbres majestueux et des pottoks toujours aussi présents.
Nous atteignons finalement le col de Kondendiaga en 1h20 pour 6,5 km... Aïe, ça fait mal !
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Heureusement, la suite, bien que toujours grimpante, devient nettement plus roulante sur des pistes caillouteuses mais agréables du versant ibérique de la Rhune. Nous croisons la piste qui monte vers le sommet de la Rhune, mais personne n'ose vraiment proposer le crochet jusqu'au sommet. Cela rajouterait environ 400 m de D+ avec des pentes très soutenues (ce qui ne nous étonne plus à ce stade).
Ça roule, et nous croisons du monde, signe qu'on est dimanche et que la côte basque est nettement plus peuplée que l'intérieur sauvage que nous avons traversé ces deux derniers jours : joggeurs, VTTistes locaux, promeneurs... Le sentiment de solitude qui nous avait habités jusqu'à Ainhoa s'est désormais bien évaporé.
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En parlant de sentiment de solitude, nous retrouvons une petite route qui nous mène jusqu'au col d'Ibardin. Et là, aïe aïe aïe, les ventas de la frontière nous sautent à la gorge : voitures partout, trafic, grands parkings goudronnés ! La montée est rude, mais ce n'est pas vraiment la difficulté qui nous fait baisser la tête. Heureusement, une piste nous éloigne des foules et nous permet, au prix de quelques gouttes de sueur, d'atteindre le sommet du Manddale, où nous décidons de faire une pause.
Il fait bon, le soleil de septembre nous caresse, un léger vent nous rappelle que l'océan est tout proche, et le paysage s'étend de la baie de San Sebastian jusqu'aux plages landaises. On distingue même les eaux blanchâtres de l'Adour, chargées d'alluvions venues des montagnes, qui se jettent dans l'océan bleu marine.
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On a envie de profiter du moment avant d'attaquer l'ultime portion vers le Xoldokogaina, qui sera le dernier sommet de cette aventure. Après un sandwich que même la SNCF aurait du mal à assumer, nous nous lançons dans la descente qui nous conduit au col des Poiriers (Pitare Lepoa). C'est très varié : roulant en balcon sous le Faalegi, puis plus technique sans jamais être trop difficile une fois en forêt. Du plaisir brut !
Le col atteint, nous apercevons la piste qui part vers le sommet du Xoldokogaina et comprenons rapidement qu'il va falloir descendre du vélo pour l'atteindre. La vue depuis le sommet est à la hauteur de nos attentes : 360° de beauté basque, la côte qui s'étire, les montagnes à l'arrière, et les baies de Ciboure et Hendaye qui nous tendent les bras.
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On aimerait rester des heures à contempler le ciel et l'océan qui se confondent à l'horizon, mais le vent et l'air de l'océan qui monte nous rappellent que la plage nous attend en bas. Nous repartons, et un petit groupe décide de faire sécession en choisissant un single un peu trop à droite ! Ils avaient sans doute plus envie d'aller se baigner à Saint-Jean-de-Luz qu'à Hendaye...
Après une courte remontée pour les sécessionnistes, nous filons par le bon chemin, qui reste technique et exige encore de la vigilance jusqu'en bas. Un rafistolage de rayon et un changement de plaquettes plus tard (comme le dit Fernando : "Hasta el rabo, todo es toro"...), nous arrivons à Biriatou, où nous passons sous l'autoroute par un tunnel et entrons dans les quartiers résidentiels. Encore quelques bosses, et une piste nous permet de plonger dans Hendaye, où l'enthousiasme monte à mesure que l'on ressent la fin du voyage.
Nous louvoyons dans les rues calmes en ce dimanche de septembre et finissons par atteindre le boulevard de la mer et la résidence Croisière. Pour le plaisir, nous descendons les quelques marches qui mènent au sable fin sur nos montures, car elles aussi méritent bien de tremper leurs roues dans l'eau de l'Atlantique.
Il fait chaud, et nous n'hésitons pas à nous dévêtir pour foncer dans les vagues, profitant d'un bain de mer synonyme de complétude pour ce voyage. Quelques brasses coulées plus tard, certains se délecteront d'une gaufre Nutella-chantilly, quand d'autres opteront pour le sandwich chorizo/ardi gasna, avant de remonter les vélos dans la remorque de Pascal, gentiment convoyée par la femme de Marc jusqu'à la plage.
Le retour jusqu'à Pau se fait dans le calme, alors que nous débriefons sur les moments partagés dans les mendiak basques.

Promis, on recommence l'année prochaine (la destination va être difficile à choisir) !
Adio / Adishatz !
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